
Nom du blog :
messageinabottle
Description du blog :
Une bouteille à la mer envoyé à un être aimé, issue de l'imagination d'un homme esseulé...
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
10.03.2007
Dernière mise à jour :
27.11.2010
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Par marwa, le 28.08.2012
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Par marwa, le 28.08.2012
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Par marwa, le 27.08.2012
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Par marwa, le 24.08.2012
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Par marwa, le 23.08.2012
Ma divine, Pourquoi es-tu partie si loin de moi, qu’ai-je pu faire pour que tu ne sois plus là, je me sens responsable de ton absence, je me sens coupable de ce qui s’est passé… Plus jamais nous ne partagerons de moments, plus jamais tu ne seras auprès de moi pour me faire vivre, plus jamais tu ne te moqueras de moi, plus jamais je ne t’entendrais me dire « Je t’aime »… Et plus jamais nous n’écrirons ensemble… Oui, nous aimions écrire ensemble, j’aimais les idées que tu me soumettais, j’aimais les délires que tu avais quand tu imaginais les petits personnages, que tu les imitais, et tes envolées lyriques sur ma manière de les dessiner, de les croquer, nous en avons passé des heures et des heures à créer nos univers, nos envies, nos histoires… Et parfois, j’en lis une à Marion le soir pour la bercer, et elle adore quand je prends des petites voix pour les animaux. Pour te faire sourire, je t’écris à la suite la première de notre collaboration, celle dont nous étions le plus fiers… Une petite coccinelle se promenait au-dessus d’un parterre de fleurs, et se posa sur une fleur que les pucerons cernaient. Alors qu’elle allait commencer son déjeuner, la tige se mit à trembler de ton son long, comme heurtée. La coccinelle s’envola pour observer ce qui s’était produit. Au pied de la fleur, un jeune hérisson cherchait son chemin, mais se cognait à chaque obstacle devant lui. - Ouille !, s’écria le hérisson, mais où sont-elles passées… - Que t’arrive-t-il ?, lui demanda la coccinelle. - Qui me parle , qui est là ?, questionna le petit hérisson en levant la tête, mais ne semblant pas voir d’où venait le son. - C’est moi, la coccinelle, dit-elle en volant au-dessus du petit hérisson. Tu ne me vois pas ? - Ben non, j’ai perdu mes lunettes, je ne les trouve plus, et je me cogne partout ! Ca fait mal à force ! - Je pourrais t’aider à les retrouver si tu veux bien. - Tu ferais cela pour moi ?, s’exclama le petit hérisson . C’est très gentil, je veux bien de ton aide. - Attends-moi ici, je reviens… Aussitôt dit, aussitôt fait, la petite coccinelle pris son envol pour surplomber les fleurs et se mit à chercher les lunettes du hérisson. Mais autant chercher une aiguille dans une meule de foin. De là-haut, elle ne voyait pas le sol, et ne pouvait trouver les lunettes du petit hérisson. Elle redescendit pour lui parler. - De là-haut, je ne vois rien, les fleurs m’empêchent de voir en bas. Et je ne peux voler en bas, il y a trop d’obstacles pour moi. Je ne vois pas comment t’aider ainsi. - Et si tu montais sur mon dos. Ainsi, tu me guiderais, tu serais mes yeux et moi tes jambes, lui dit le hérisson. - Bonne idée, je n’y avais pas pensé, à nous deux, nous allons réussir. En avant ! La coccinelle se posa sur la tête du petit hérisson et nos deux amis partirent à la recherche des lunettes. La coccinelle guidait les pas du hérisson, et il avançait prudemment pour ne pas faire de mal à sa nouvelle amie. La coccinelle découvrait un monde nouveau, quelle ne connaissait pas. - Comme c’est beau, je n’avais jamais vu cet univers, merci à toi de me le faire découvrir. - Si je retrouve mes lunettes, je te montrerais des coins encore plus beaux. Au détour d’un chemin, la coccinelle aperçut une lumière étrange. Elle guida le petit hérisson vers sa découverte. - Euh, à quoi ça ressemble, des lunettes ?, demande la coccinelle. Je n’en ai jamais vu. - Il y a deux branches de chaque côté de deux ronds transparents., lui répondit le hérisson. - Alors, nous avons retrouvé tes lunettes !, s’exclama toute heureuse la coccinelle. Le petit hérisson était tout heureux, il pouvait enfin voir à nouveau, surtout voir sa nouvelle amie et la remercier. Ils devinrent les meilleurs amis du monde, le petit hérisson l’emmenait partout avec lui en promenade voir les beautés du sol, et quand la coccinelle volait, elle racontait à son nouvel ami les beautés du monde de là-haut… Oui, c’était de bons moments, nos jolis rêves que nous mettions sur papier, mais que je ne partagerais plus avec toi… J’ai besoin de toi, mon cœur, tu es mon inspiration, tu es ma source de vie, et je ne suis rien sans toi, Caroline. Tu me manques tant, je ne suis rien sans toi, ma chérie… Je t’aime à tout jamais car tu es ma raison de vivre… Ton Ptit Caillou