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Nom du blog :
messageinabottle
Description du blog :
Une bouteille à la mer envoyé à un être aimé, issue de l'imagination d'un homme esseulé...
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
10.03.2007
Dernière mise à jour :
27.11.2010

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17 Juin 2007

17 Juin 2007

Publié le 03/09/2007 à 12:00 par messageinabottle Tags : vie moi homme amour enfants mer amis fond heureux histoire bisous nuit sourire ange jardin prénom douceur voyages

Mon être de lumière, Lumière, tu étais celle de ma vie, tu étais celle qui guidait mon chemin, comme un phare dans ma nuit noire, comme une luciole pour que je voie enfin les rayons du soleil. Lumière, tu me l'apportais chaque jour que nous avons vécu ensemble, par ton sourire angélique, par ta douceur divine. Tu l'étais aussi envers les autres, envers tous ceux que tu connaissais, ta famille, nos amis, et les enfants dont tu t'occupais. Il y en avait un qui avait plus les faveurs que les autres, de par son histoire, de par son passé, de par sa vie d’avant toi, c'était Grégory… Ce petit bout de chou, qui est devenu un petit homme, a passé la journée avec moi. Edwige m'avait contacté car il voulait me revoir, revoir Marion, et attendre avec moi ton retour... Il est arrivé en me sautant au cou, et il cherchait où je cachais Marion. Malgré sa trisomie, il a l'esprit très vif, c'est un garçon comme les autres pour moi, la seule différence est dans la pureté de l'amour qu'il offre. Marion gazouillait dans son jardin d'enfant, il l'a entendu et s'est précipité vers elle en criant son prénom, ce qui lui a fait lever la tête. Tu aurais vu leur visage radieux à tous les deux, ils étaient contents de se revoir, je lui ai porté Marion pour qu'il puisse lui faire de gros bisous et des câlins. Comme un frère et une soeur... Nous avons joué dans le jardin, Grégory gambadait à quatre pattes à côté de Marion, et ils partaient en crise de rigolades tous les deux, j'en avais chaud dans le cœur, et tu aurais adoré les voir comme cela. Ils étaient insouciants de ce qui pouvait se passer autour d'eux, ils étaient heureux. Le midi, il était fier de donner à manger à Marion, et elle appréciait de se faire servir, cette coquine de demoiselle. Bien sûr, parfois, la cuillère passait à côté de la bouche et Marion se retrouvait barbouillée, ils en riaient et quand deux enfants rigolent, tu sais qu’il est très difficile de les arrêter, et pendant un quart d’heure, la maison a résonné de leur joie de vivre, elle semblait prendre un peu de couleur, comme si la lumière rentrait à nouveau, comme si tu étais là… Avant de coucher Marion, nous l’avons changé ensemble, Grégory a fait la mou en voyant ses fesses toutes chocolatées et l’odeur très « agréable » qui émanait de sa couche. Quand il m’a demandé pourquoi je lui mettais une grosse culotte, et pourquoi elle faisait caca dedans et pas dans la cuvette des toilettes, je lui ai expliqué qu’elle était trop petite pour cela, qu’elle ne tenait pas encore sur ses jambes, et que cela viendrait en grandissant, mais qu’il fallait que je sois patient, et que c’est la raison pour laquelle je lui mettais une grosse culotte en dessous de l’autre. Après avoir fini ce qui était devenu une sinécure pour moi, nous lui avons lu une histoire pour l’endormir. Grégory voulait que je lise une des tiennes, « le lapin et le koala », car c’était sa préférée, il la connaissait par cœur, et il la racontait plus que moi au final… En fin d'après-midi, alors que Marion dormait, Grégory s'assit au fond du jardin et regarda la mer. En m'asseyant à ses côtés, il me demanda dans lequel des bateaux qu'il voyait voguer en mer tu étais. J'ai eu un noeud dans l'estomac au moment de lui répondre que le bateau dans lequel tu naviguais étais trop loin pour qu'on puisse l'apercevoir. Il décida alors de rester assis à t'attendre, à ne pas bouger jusqu'à ce que tu viennes le chercher, car il se sentait responsable de ton départ, il pensait ne pas avoir été assez sage par le passé. J'avais les yeux embués, comment faire comprendre à ce petit ange qu'il n'y était pour rien, que la vie est cruelle, que celle qui avait fait que ses parents le rejetaient était responsable de ton trépas... Comment lui dire que tu ne reviendrais plus, que toute sa gentillesse n'y suffirait pas, ton aller était sans retour, il ne comprendrait pas, au contraire, il s'affolerait, me traiterait de menteur, me ruerait de coup, et risquerait la fugue. Je l'ai serré contre moi, je me suis mis à pleurer, et je lui ai dit que parfois, les voyages des adultes duraient plus longtemps qu'on ne le voulait, mais que ce n'est pas pour autant qu'on nous oubliait, que tu pensais à nous chaque jour et que bientôt, très bientôt, tu reviendrais, et que tu serrerais Grégory très fort contre toi. Ce mensonge à ce petit homme me tiraillait, et Grégory me serra, sortit un mouchoir pour sécher mes larmes en me disant « Caroline me disait toujours de ne pas pleurer, ce sont les bébés qui pleurent, pas les grands ». Il me fixa de ces grands yeux avec un sourire ensoleillé, et me dit qu’il était temps de rentrer, Edwige allait s’inquiéter. Marion et moi l’avons raccompagné, il nous a serrés très fort dans ses bras, c’était poignant, car il ne voulait plus nous lâcher, mais on se reverra très vite. Sur le chemin du retour, j’ai pleuré, Marion ne le voyait pas, mais c’était un peu comme si Grégory était son frère, et que je l’abandonnais… Il ne manquait aujourd’hui que la personne la plus importante, celle qui nous avait réuni, toi, mon amour, et je me suis assis sur l’herbe en regardant la mer, en regardant les petits bateaux au loin et en me demandant dans lequel tu étais, et quand tu reviendrais… Ce fut dur de mentir à Grégory, mais jamais je ne voudrais lui faire de mal, c’est un ange au cœur pur, comme toi, mon cœur. Tu me manques, ma chérie, que la vie est difficile sans toi auprès de moi, j’ai tant besoin de toi et de ton amour, je ne suis rien sans toi… Je t’aime, Caroline, à jamais… Ton Ptit Caillou