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Nom du blog :
messageinabottle
Description du blog :
Une bouteille à la mer envoyé à un être aimé, issue de l'imagination d'un homme esseulé...
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
10.03.2007
Dernière mise à jour :
27.11.2010

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13 Juillet 2007

13 Juillet 2007

Publié le 23/11/2007 à 12:00 par messageinabottle

Mon amour, Je n’ai qu’un mot à te dire, c’est merci ! Oui, mon ange, toi qui es si loin de nous, toi qui nous manque tant, qui me manque tant, tu as réussi à retrouver la clef qui menait aux rayons du soleil. Oui, enfin, pour ce 13 juillet, le soleil est au rendez-vous, les estivants vont pouvoir enfin profiter de leurs vacances, et surtout, Marion et moi allons pouvoir vivre à nouveau dans le jardin, au lieu de rester cloîtrer derrière les fenêtres à regarder les gouttes d’eau tomber, sortir respirer le grand air, jouer dans la pelouse sèche et fraîchement couper par mes soins et non patauger dans la gadoue… Cela fait du bien de sentir sa douche chaleur sur sa peau, nous allons enfin pouvoir prendre quelques couleurs, regonfler notre moral. Bien sûr, Marion aura son petit chapeau pour la protéger, le bleu Vichy que tu trouvais si craquant, et une bonne couche de crème protectrice sur toutes les parties de son anatomie exposées au soleil. Ptit bouchon, je veille sur elle, c’est le fruit de notre amour, et je me dois d’essayer d’être un Papa digne de ce nom ! Je ne lui ai pas mis son armure de combat maintenant qu’elle commence à marcher seule, je resterais à côté d’elle pour guider ses pas, et éviter qu’elle ne trébuche dans les parterres de roses que tu aimais tant et sur lesquelles je veille toujours… Oui, maintenant qu’elle a un minimum d’autonomie, elle veut tout découvrir par elle-même, quand j’essaie de la tenir, elle rouspète, un peu comme toi quand je te réveillais un peu trop tôt, tout le portrait de sa Maman ! Alors, maintenant que le soleil est là et que je l’autorise à franchir de son pas lourd et incertain la porte-fenêtre de la salle à manger donnant sur le jardin, elle ne se gêne pas à entamer ses douze travaux d’Hercule ! D’abord, le passage du rebord, un saut d’obstacle pas évident, ensuite, la découverte de la pelouse debout, avec tous les petits trous là exprès pour la faire trébucher. Heureusement qu’elle est équipée de son airbag arrière pour amortir les chocs postérieurs ! Ensuite, si elle veut aller arracher les fleurs des rosiers, il faut qu’elle enjambe les petits murets de pierres que Papa a mis exprès pour la gêner, et surtout, qu’elle soit assez rapide pour que Papa ne la voie pas faire sa bêtise, double épreuve donc ! Il y a aussi tous ces obstacles que j’ai négligemment plantés en travers de sa route, des tubes tout rond et qui sont très grands, qu’on appelle des arbres, ils sont toujours dans sa direction, elle n’aime pas cela ! Tu la verrais pester, avec ta Maman, nous sommes toujours écroulés de rire. Elle tape du pied car, à chaque fois, elle en fait le tour et il est toujours là, l’obstacle, il ne veut jamais changer de trajectoire, c’est toujours à elle ! C’est trop injuste, une vraie petite Caliméro. Elle se retourne vers nous pour que nous l’aidions à résoudre son dilemme, mais Papa n’est jamais gentil, il n’a jamais fait bouger l’arbre qui lui bouche son passage… Revivre dehors, quelle merveille pour Marion, voir les oiseaux siffler dans les arbres, ce qui l’oblige à lever la tête et comme son équilibre n’est pas encore stable, elle se retrouve sur son séant. Elle aime aussi ramasser les trèfles et les amener à la bouche, mais peine perdue, son cerbère de Papa est toujours là pour plonger à temps pour l’embêter en lui dérobant son butin qu’elle a eu tant de mal à attraper par terre. Mais elle aime aussi que je la prenne dans mes bras, cela va plus vite pour avancer d’un point à un autre, et c’est beaucoup moins fatigant. En plus, moins de risque de choir, et les obstacles ne se mettent plus en travers du chemin, le pied. Finalement, Papa est pratique pour cela… Mais il n’y a que Papa, Maman n’est pas là, n’est plus là… Que j’aimerais que tu sois auprès de moi pour partager nos tranches de vie, que je voudrais que tu voies Marion grandir et évoluer, tu serais fière d’elle, et je serais le plus heureux des hommes d’avoir auprès de moi les deux plus jolies femmes de la Terre… Oui, partager nos rires, partager nos délires d’antan, en vivre d’autres avec Marion, se rouler tous les trois dans l’herbe, la faire passer entre nos jambes dans ses parcours de découvertes sur ses petites jambes frêles, se promener main dans la main de chaque côté d’elle et la faire décoller comme le font tous les parents avec leurs chérubins, être une famille, tout simplement… Je t’aime, Caroline chérie, mais pourquoi a-t-il fallu que le destin soit cruel et t’empêche de voir grandir notre Marion, pourquoi a-t-il privé une adorable petite fille de ce qui est le plus important pour elle, de la Maman qui lui a offert la vie… Je voudrais tant tout recommencer, effacer ce grand tableau noir de la vie, et que nous partagions à nouveau notre vie, mon bébé. Je t’aime à jamais, et rien ni personne ne pourra m’en empêcher, mon amour… Ton Ptit Caillou