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Nom du blog :
messageinabottle
Description du blog :
Une bouteille à la mer envoyé à un être aimé, issue de l'imagination d'un homme esseulé...
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
10.03.2007
Dernière mise à jour :
27.11.2010

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18 Juillet 2007

18 Juillet 2007

Publié le 30/11/2007 à 12:00 par messageinabottle
18 Juillet 2007

Ma coccinelle de mes rêves, Tu te souviens de ce dessin dont je te joins une copie ? J’aime regarder ce dessin, je passe des heures à ressentir ce que ces deux êtres ressentent, cette passion qui les brûle et qui les unit dans l’amour, ce dessin que j’avais fait d’après une photo prise une nuit d’été autour d’un feu de Saint-Jean… C’était une soirée comme nous les aimions, en union avec la nature, juste un feu pour nous éclairer en pleine campagne, avec quelques-uns uns de nos amis. La nuit nous recouvrait et participait à notre plaisir en y adjoignant ses étoiles, les criquets chantaient au rythme des crépitements, les rires fusaient ici et là, alors que les fines odeurs de saucisses, de merguez, d’agneau et de porc se mêlaient aux odeurs de la nature. Joël avait amené sa guitare et il commença à en faire sortir de douces mélodies pour démarrer la soirée, puis des musiques entraînantes pour que tout le monde bouge au rythme de farandoles endiablées. Nous étions tous des gamins, nous nous bousculions, nous poussions et tournions à ne plus tenir debout, plus rien n’avait d’importance dans ces moments-là, la Terre pouvait s’arrêter de tourner, cela ne nous aurait empêchés d’en profiter. Lors d’une pause, tu m’as regardé, je t’ai regardé, et nous nous sommes retrouvés dans une bulle atemporelle. Le feu crépitait plus lentement, les bruits des autres étaient assourdis, ils semblaient se mouvoir lentement. La magie nous enveloppait de ses bras, les flammes brillaient au fond de nos regards, image de notre amour, feu de notre passion, j’ai encore du mal à trouver les mots pour exprimer ce que j’ai ressenti à ce moment précis. Nous nous sentions légers comme deux enfants découvrant ce qu’est l’amour, le feu jouait avec les ombres de la nuit pour dessiner une féerie sur nos visages, nos mains étaient unies dans la tendresse, nos cœurs battaient à l’unisson d’un même mouvement, nos corps se couvraient de petites collines de frissons, et cet instant de douceur que nous déroba Elodie pour l’enfermer dans sa petite boîte à images, comme aimait le faire Doisneau… Nous ne l’avions pas vu, et lorsqu’elle nous fit parvenir la photo, nous en avons eu des frissons devant l’émotion qui s’en dégageait, la même que celle que nous avions lors de cette soirée… Nous voulions l’encadrer pour la montrer à tous, mais aussi la garder pour nous-même comme un jardin secret de notre amour. Et tu m’as mis au défi de dessiner la photo, pour que l’original soit à nous, et que les autres le partage à travers la finesse d’un trait de crayon à papier sur une feuille blanche. Que de difficultés pour nous faire ressembler, car ma main tremblait en essayant de bien faire, alors que tu adorais me perturber dans mes esquisses pour jouer à d’autres jeux où la page et le crayon n’avait de place, alors que la photo était le point central à d’autres moments que la morale réprouve de dessiner… Mais lorsque mon trait s’accordait à la photo, tu étais là pour m’encourager, tes mains massant délicatement ma nuque sous de doux baisers de bonheur. Faire ressortir l’ambiance était autre chose, ne pas dessiner un feu et pourtant laisser entrevoir sa présence, sa chaleur, son emprise sur nous tout en laissant cours à notre envie, et quoi de mieux qu’un jeu d’ombres prenant forme sur nos joues, sur nos petites ridules de plaisir, sur un coin de nez, sur nos lèvres frémissantes d’envie, pour traduire la présence du cadeau de Prométhée… La candeur de nos visages, face à face, renforce le sentiment profond au fond de nos regards, ainsi que nos lèvres s’entrouvrant n’attendant que de rencontrer celles de l’autre pour un massage labial d’une exquise saveur et semblant dire « Je t’aime », jusqu’à nos cheveux entrant en osmose. Je prenais plaisir à représenter cette photo, à laisser apparaître notre amour sur une page qui était vide comme notre amour avant de nous rencontrer et qui aujourd’hui en faisait ressortir toute la saveur, toute la plénitude… Lorsque mon dessin fut fini, nous nous sommes regardé et nous avons échangé le même moment que sur la page, comme un mimétisme, et nos yeux ont laissé couler quelques larmes de pur bonheur, j’avais réussi avec ton aide à retranscrire la douceur de notre amour sur une simple feuille blanche, avec deux trois traits, un peu de coloriage, comme si la page avait fait buvard en absorbant nos sentiments au travers de ma main… Nous l’avons accroché au mur, encadré par tes soins pour en augmenter la force, et il ne bouge pas, il est toujours là, portrait de deux anges, et alors que je le regarde tout en t’écrivant, une vague de frissons m’envahit pour me transporter dans cette bulle atemporelle de cette nuit de Saint-Jean… Tu me manques, ma douce Caroline, mais tu feras parti de moi jusqu’à ce que la mort nous réunisse pour que nous reprenions là où nous nous étions arrêtés… Je t’aime… Ton Ptit Caillou