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messageinabottle
Description du blog :
Une bouteille à la mer envoyé à un être aimé, issue de l'imagination d'un homme esseulé...
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
10.03.2007
Dernière mise à jour :
27.11.2010
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Par marwa, le 28.08.2012
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Par marwa, le 27.08.2012
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Par marwa, le 24.08.2012
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Par marwa, le 23.08.2012
Ma lueur d’espoir, Un samedi comme les autres, loin de toi, seul avec Marion, à profiter à nouveau du soleil qui a pris un rendez-vous avec nous chaque week-end, pour se rattraper des bévues de l’été où il semblait malade, réfugié dans d’autres pays tout aussi accueillant que le nôtre, mais qui avait la chance de recevoir la visite de l’astre du jour pour des vacances décalées. Un samedi où Marion a profité du jardin pour le parcourir avec et sans moi, en me tenant par la main mais en me tirant vers devant pour aller vers les endroits interdits ou seule à me narguer en me montrant ce qu’elle pourrait faire si je lui tournais le dos. Mais un samedi pas comme les autres pour des millions de Français ayant décidé de revivre l’épopée des bleus du football de 1998, en ayant un peu écrasé le ballon pour l’ovaliser un peu et supporté l’équipe de rugby qui veut suivre son aînée dans la conquête d’un titre mondial sur ses terres… Depuis quelques semaines, les icônes des calendriers de fin d’année sont redescendues sur les terrains, en revêtant leur armure de guerrier pour cacher les courbes attrayantes que de nombreuses femmes aimeraient parcourir et pas qu’avec les yeux. La coupe du monde de rugby organisée chez nous prend toute son ampleur ce jour, le premier choc pour notre équipe, après avoir un peu déçue en phase qualificative a eu lieu ce soir, et le comble pour une équipe organisant un tel évènement, ce quart de final a eu lieu au pays de Galles. Et son adversaire d’un soir, issue d’une petite île perdue dans les eaux troubles du pacifique regorge de joueurs étranges, arborant des peintures tribales sur nombreuses parties de leur corps, et qui accueillent leur opposant avec une danse virile de petits garçons piquant une crise de nerf devant un jouet refusé, dans une tenue noire comme leur regard, signe du deuil qu’il porte pour la défaite des autres, les fameux All Blacks. La meilleure équipe du monde, celle que tout le monde redoute, face à nos bleus ce soir, pour un exploit que toute la France espérait, mais à laquelle peu croyait. Le haka de début de match a tourné à une guerre de regard, le plus impressionnant n’étant pas celui d’un Néo-zélandais, mais celui d’un Français, bête de la nature au regard de panthère, les muscles saillants ressortant de dessous le maillot, la rage sur le visage cachée par une barbe luxuriante et des cheveux hirsutes, un homme de Cro-Magnon réincarné en joueur de rugby, le fameux Sébastien Chabal. Et cette opposition n’était que le début d’un combat entre deux hémisphères, entre des dieux vivants et des outsiders en bleu espérant que leur tenue ne déteigne pas sur leur visage, signe amère de défaite cuisante face aux monstres blacks. Après une première mi-temps noire, la fée rugby a déposé sa baguette sur les épaules des joueurs Français, et le match a tourné à l’avantage de nos petits, j’ai regardé le match et mon cœur a commencé à battre la chamade pour eux, pour ne pas dire la « Chabal », phénomène de société en devenir et nouvelle image de fantasme pour des supportrices en délire. Et le miracle que les habitants d’une petite île n’espéraient pas s’est produit, David a descendu Goliath, le petit poucet a battu l’ogre, les dieux se sont fait hommes, l’équipe de France a gagné sa place dans le carré magique, et a sorti les maîtres du ballon. Je me suis levé en sautant de joie du canapé, et un florilège de cris a commencé à percer le silence pesant de la nuit. Les cris ont réveillé Marion qui a eu peur, je l’ai prise contre moi et j’ai dansé avec elle, un concert de klaxons retentissait dehors, Marion était étonnée et elle en rigolait, son Papa était devenu fou, mais il n’était pas seul, tout le monde le devenait, sortait dans les rues pour vibrer à l’unisson des autres, c’était la fête. Oubliés tous les problèmes de la vie quotidienne, oubliées les couleurs des uns et des autres, oubliées les religions, il n’y avait de place que pour la fête, le bruit des bouchons de champagne prenant leur envol dans un flot de gouttelettes retombant sur les drilles, les danses improvisées dans les rues, les chansons à tue-tête éraillant les voix, les remerciements pleuvant pour ces hommes d’un soir, rendant l’espoir à un pays. Marion devenait tout excitée par le bruit environnant, plus question de la recoucher de suite, elle voulait sa part de joie, et j’aurais aimé que tu sois là avec nous pour danser, chanter, hurler, crier, rire à gorge déployée et trinquer avec moi à la victoire, les yeux dans les yeux. Nous serions sortis avec les autres, nous aurions ressorti notre étendard national, nous aurions fit la fête jusqu’au bout de la nuit avec les voisins, nous aurions… Ce match m’a apporté un peu de joie au fond de mon cœur, un peu d’excitation à notre puce qui ne connaissait pas à tel engouement pour la fête, mais au fond de moi, la tristesse de ne pas partager ce moment intense avec toi me tiraille, la joie d’un côté et la peine de l’autre, je sais que tu ne vivras plus jamais cela avec nous, avec moi, mais j’espère toujours au fond de moi, une petite lueur d’espoir persiste toujours, elle est réfugiée à côté du feu intense qui représente l’amour que j’ai pour toi, Caroline, ce feu qui a animé le cœur de nos rugbymen ce soir. Tu me manques, ma chérie, et cette alliance que je porte à mon doigt me rappelle chaque instant de bonheur avec toi… Je t’aime, mon ange… Ton Ptit Caillou