
Nom du blog :
messageinabottle
Description du blog :
Une bouteille à la mer envoyé à un être aimé, issue de l'imagination d'un homme esseulé...
Catégorie :
Blog Journal intime
Date de création :
10.03.2007
Dernière mise à jour :
27.11.2010
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Par marwa, le 28.08.2012
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Par marwa, le 28.08.2012
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Par marwa, le 27.08.2012
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Par marwa, le 24.08.2012
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Par marwa, le 23.08.2012
Ma chérie, Qu’il est loin le temps où le soleil était le roi dans le ciel, qu’il est loin le temps où un été était un vrai été, où la température chaude nous faisait troquer nos pulls pour de délicieux maillots de bain, qu’il est loin le temps où les glaces fondaient avant d’être dégustées en place des chocolats chauds que nous consommons en ce moment, qu’il est loin le temps où les châteaux de sable envahissaient les plages des littoraux au lieu des traces de bottes et des patchworks de parapluie… Qu’il est loin le temps où Paris plage arborait ses touristes en bikinis et non en imperméable, bien que de hautes coutures, mais où le moindre morceau de peau qui habituellement était exposé pour se tanner au soleil est aujourd’hui protégé pour ne pas flétrir sous les trombes d’eaux qui inondent les rives de la Seine quotidiennement. Tu te souviens de certaines de nos soirées là-bas ? Nous adorions nous promener à l’abri des voitures circulant au-dessus de nous, le parapet stoppant leur bruit et nous les faisant oublier, si ce n’est de temps à autre un excité du volant spécialisé dans les utilisations intempestives du klaxon. L’éclairage pastel qui avait remplacé le blanc aveuglant des lampadaires donnait une autre dimension aux quais, tantôt rosâtre pour que la vie en rose soit sur nous, tantôt bleuâtre rappelant le bleu si agréable de la mer des caraïbes, tantôt orangée pour calmer les esprits et donner aux quais cet aspect sanguine des vieilles cartes postales de nos grands parents. Il y avait un moment où les quais se vidaient, l’heure où les estomacs criaient famine et les gens désertaient les lieux pour aller se restaurer. Là, nous pouvions regarder les lumières de la nuit prendre possession de l’horizon et les lumières pastel offrir leur effet et leur chaleur. Un autre Paris prenait naissance, la Seine se couvrait des éclairages aveuglants des bateaux mouches au rythme des explications sur les monuments de Paris décorant les quais. Je me souviens de cette année où le maire de Paris et l’équipe organisatrice de Paris plage avait souhaité installer une péniche pour s’y sustenter. C’était romantique, dîner simplement sur la Seine, dans la plus belle ville du monde, une bougie sur la table pour jouer d’ombres sur nos visages et rendre ce moment plus solennel, mais nous envelopper de candeur et de pureté. Ton regard n’en était que plus envoûtant, que plus flamboyant, majestueux, et la douceur de ton sourire me faisait fondre d’amour pour tant de beauté dans un ange faite femme. Nous étions seuls au monde, et l’agitation autour de nous des serveurs allant au plus vite pour satisfaire les caprices des clients et augmenter le nombre de couverts de la soirée ne nous troublait le moins du monde. Nous ne nous sommes même pas aperçus de l’arrivée de nos assiettes norvégiennes que nous avions commandées, mélange de poissons pour rappeler les mets du pays. Comme deux amoureux, nous nous sommes donnés la becquée, nulle honte à avoir du regard des autres, pourquoi avoir honte d’être amoureux à la folie de la personne avec laquelle on est, la personne qui fait battre notre cœur et nous offre la vie au sens noble du terme. Bien sûr, au passage des bateaux, nous recevions les sifflets et les encouragements des touristes, ce qui nous faisaient rougir, mais un immense plaisir au fond de nous, nous les saluions d’un geste tendre de nos mains. C’était un véritable compte de fées, et pourtant, rien d’exceptionnel, mais à nous deux, nous faisions l’exception. Ta main caressait la mienne, et je te le rendais par la douceur de mes baisers sur la paume. Le dîner achevé, nous avons parcouru les quais, les gens étaient revenus, beaucoup de couples main dans la main, copies de ce que nous étions, et les rencontres de ceux-ci entraînaient un échange de sourire. C’était fou de voir que lorsque les gens sont bien dans leur peau, ils retrouvent la sérénité et la politesse qui la leur. Assis en groupe, nombreux étaient les pique-niqueurs du soir, à déboucher les bouteilles de vins ou de champagnes, à chantonner autour d’une guitare des chansons douces de notre enfance. Ailleurs, des spectacles de rues prenaient forme, des comiques improvisés, des jongleurs échappés de cirque pour la joie des enfants, des musiciens rassemblant des chorales… C’était dans une autre vie, et pourtant, c’était la nôtre, mon amour, avant que tu ne partes loin, si loin, si vite. Ma vie n’est plus la même, ce romantisme n’existera plus, plus rien ne sera comme avant, sauf l’amour que j’ai pour toi, car personne ne pourra se mettre en travers de nous, la beauté de mes sentiments pour toi éloignera toutes les agressions dont je pourrais être victime, et cet amour, je le transmettrais à notre puce, à notre Marion… Je t’aime tellement, Caroline, tellement, et j’ai tant besoin de toi, je me sens si seul sans toi, si seul, si seul… Tu me manques, chérie, sans toi, je ne suis plus rien… Ton Ptit Caillou